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15 septembre 2011

Formateur informatique à l'Ecole nationale des greffes

Entretien avec Bernard Lambert

Etre formateur, c'est partager un savoir, des expériences, mais c'est aussi un vrai travail d'équipe qui nécessite un sens des relations humaines indéniable.
Greffier attaché à la Direction de la formation continue et informatique de l’École
nationale des greffes (ENG), le formateur informatique a notamment pour mission de dispenser les formations informatiques au sein de l'Ecole mais aussi d'apporter son concours aux responsables de la gestion informatique (RGI) des services administratifs régionaux (SAR) de cours d'appel, de concevoir des supports et fiches techniques relatifs aux logiciels enseignés ou encore de fournir une assistance personnalisée en informatique aux juridictions.
Entretien avec Bernard Lambert, formateur informatique à l'ENG.

DSJ : Pouvez-vous nous exposer votre parcours professionnel ?

Bernard Lambert : J'ai commencé ma carrière de fonctionnaire au ministère de la Culture (Archives nationales) puis, après un passage au ministère des Finances (Insee), j'ai intégré le ministère de la Justice et des Libertés il y a vingt et un ans. Durant cette période, j'ai passé trois années à l'administration centrale, six ans en juridiction et douze ans à l'ENG. Au fil des années et des concours je suis passé de la catégorie D à B et par les fonctions de magasinier, enquêteur, secrétaire, greffier d'audience, régisseur pour occuper aujourd'hui le poste de formateur. 

 

Bernard Lambert © Corinne Chabod

DSJ : Quelles sont les raisons qui vous ont amené à devenir formateur informatique à l'ENG ?

B. L. : Tout d'abord ma passion pour l'informatique, c'est un domaine logique, cartésien dans lequel je suis vraiment à mon aise. Ensuite, et assez paradoxalement car je suis d'une nature réservée, l'échange avec les autres, l'envie de partager cette passion. Et enfin, le coup de foudre pour Dijon et pour cette École lors de ma formation de greffier.

DSJ : En quoi consiste le poste de formateur informatique à l'ENG?

B. L. : Nous sommes une équipe de quinze formateurs. Nous dispensons des formations informatiques aux fonctionnaires des greffes (et parfois à des magistrats) nouvellement nommés (formation initiale) ou déjà en poste (formation continue). Nous intervenons également en région à la demande des cours d'appels ou à la demande de la Chancellerie dans le cadre de déploiements nationaux. A ce titre, depuis 2008 j'interviens régulièrement en région à la demande du Pôle communication de la Direction des services judiciaires, pour former les utilisateurs au logiciel Modalin qui permet de créer les sites intranet et internet de cours d'appel. Nous concevons de la documentation pédagogique et des fiches techniques pour les utilisateurs. Enfin, nous représentons l'École dans le cadre de groupes de travail nationaux ; je fais moi-même partie du groupe de travail sur la numérisation des procédures pénales (GED/NPP).

DSJ : Quelles sont, selon vous, les compétences requises pour être formateur informatique à l'ENG ?

B. L. : Une connaissance du fonctionnement des juridictions et de l'outil informatique (tant en bureautique que sur les logiciels métier), la faculté d'adaptation, le sens de l'organisation et des responsabilités, le goût du travail en équipe mais surtout de bonnes qualités pédagogiques. Nous suivons régulièrement des formations de remise à niveau tant au point de vue informatique que pédagogique.

DSJ : Quelle expérience le poste de formateur informatique vous a-t-elle apporté ?

B. L. : Ce poste m'a permis de découvrir la richesse mais également les difficultés du travail en équipe. Une expérience humaine passionnante, tant au regard des échanges avec les collègues formateurs qu'avec les stagiaires. Du point de vue purement professionnel, j'ai pu acquérir une connaissance experte des logiciels bureautiques (traitements de texte, tableurs...) et de certains logiciels métiers (Appi, Ajwin, Regina, Pharos, Alfresco...).

DSJ : Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient devenir formateur à l'ENG ?

B. L. : Même si la tâche peut paraître difficile et demande un fort investissement personnel, c'est une fonction passionnante. Avant de faire le grand saut, vous pouvez déjà dispenser des formations au plan local dans votre domaine de compétence pour tester votre envie et votre capacité à former les autres.

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